Sebastian Vettel va-t-il sortir de sa retraite et revenir en Formule 1 ? Le principal intéressé ne nie pas cette possibilité, mais pas dans un rôle où on l’attend forcément…

Vettel à la place de Marko chez Red Bull ?

Depuis sa retraite effective des Grands Prix au terme de la saison 2022, l’Allemand a toujours gardé un pied sur un circuit. Quand il n’est pas au volant d’une rutilante Porsche 963 ou d’une ancienne McLaren d’Ayrton Senna, il installe des “hôtels pour abeilles” au coeur du circuit de Suzuka ou va courir la Course des Champions en compagnie d’un autre Sébastien. Bref, Seb’ est actif !
Au point de revenir en Formule 1 ? La rumeur commence à prendre de l’ampleur dans les travées du paddock, planté ce week-end dans les collines de Styrie à l’occasion du Grand Prix d’Autriche.
Interrogé récemment par la chaîne allemande RTL, Vettel a en effet confirmé son intérêt dans un rôle au sein de Red Bull, les couleurs avec lesquelles il a glané ses quatre couronnes mondiales. “On verra bien ce que l’avenir réserve. Je suis ouvert à contribuer d’une manière ou d’une autre”, a-t-il déclaré.
A défaut de s’installer dans le baquet d’une des deux RB21 ou de mener le département technique, le profil de l’ancien pilote Ferrari pourrait s’inscrire dans une démarche de consultance. Par exemple à la place de la personnalité influente de l’écurie en place depuis des années, Helmut Marko ?

Comment va évoluer Red Bull en 2026 ?

Bien que prolongé dans ses fonctions par Red Bull, l’Autrichien, aussi écouté que redouté par des générations de jeunes pilotes, fêtera ses 82 ans en 2025. En cas de volonté de départ de sa part ou d’un remaniement en interne, d’aucuns verrait bien Vettel lui succéder.
“Marko est irremplaçable”, tempère toutefois l’ancien d’Aston Martin, interrogé sur cette éventualité. “Il a bâti cette équipe. Ce qu’il a accompli force le respect. L’équipe est toujours bien structurée”, ajoute-t-il en référence aux soubresauts de performance de son ancien employeur. “Le talent est là. Mais 2026, c’est une autre histoire. On peut espérer que tout se passe bien… ou se préparer à des complications.”
Un point d’interrogation plane en effet sur le futur niveau de compétitivité affiché par la squadra de Milton Keynes sitôt le nouveau volet réglementaire engagé à partir de la saison prochaine.
Privé des moteurs Honda, désormais liés à Aston Martin, le taureau rouge développe sa propre unité de puissance en interne. Donnera-t-il satisfaction ? Pêchera-il de défauts de jeunesse ?

Déjà sous forte pression cette année au volant d’une RB21 à la traîne sur les McLaren et Mercedes, Max Verstappen aura-t-il la aussi patience d’endurer un nouveau cycle de développement avant de retrouver une monture qui lui permette de viser la victoire tous les dimanches ? Affaire(s) à suivre…