Le directeur du Parquet national financier évoquant les investigations en cours sur l’attribution des marchés des Jeux olympiques de Paris 2024 a, ce mercredi sur RTL, indiqué qu’il n’y avait pas, «à ce stade», de faits «gravissimes».

Jean-François Bohnert, le directeur du Parquet national financier (PNF), interrogé sur RTL, ce mercredi sur les investigations en cours sur l’attribution des marchés des Jeux olympiques et paralympiques, qui se tiendront à l’été 2024 en France, a assuré qu’il n’y aurait pas de garde à vue pendant cette «fête universelle».

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Et d’expliquer : «Notre objectif est de permettre un événement serein (…) d’une fête universelle. Il ne nous appartient pas de déranger cet événement-là, c’est pourquoi nous avons travaillé en amont». Avant de préciser que les enquêteurs cherchaient à démêler «de l’entre-soi», l’attribution des contrats, mais qu’il n’y avait pas, «à ce stade», de faits «gravissimes» comme ceux «de corruption».

Les sièges du Comité d’organisation (Cojo) et de la société de livraison des ouvrages des JO, la Solideo, ont été perquisitionnés fin juin.