Ce n’est guère tous les jours que l’on peut apercevoir une Ferrari. Encore moins une F50, dont seuls 349 exemplaires circulent dans le monde. Alors, une flotte entière de ces supercars écarlates ?!
Ferrari F50 : en route pour la Toscane
Ce spectacle ô combien savoureux pour tout amoureux de belle automobile s’est produit du 6 au 10 mai dernier à l’occasion d’un événement particulier : le F50 Legacy Tour.
Organisé par l’usine pour célébrer les 30 ans de sa supercar à moteur V12, cette balade pour heureux propriétaires a gagné les routes sinueuses et panoramas de la Toscane, du village de Saturnia jusqu’à Maranello et son mythique circuit de Fiorano.
Cet événement, le troisième après celui organisé pour honorer la F40 en 2023 puis en honneur de la 288 GTO l’année passée, fut également l’occasion de présenter officiellement le pneu Pirelli P Zero Corsa System Collezione.
Spécialement conçus pour la F50 à Fiorano, ces pneumatiques furent mis à disposition des participants et personnalisés avec l’inscription Ferrari F50 Legacy Tour 2025 sur leur flanc.
Ferrari F50 : une “F1 pour la route” mal aimée
Lorsque Ferrari a célébré ses 50 ans d’existence en 1995, la marque n’a pas simplement sorti une supercar de plus. Elle a offert au monde l’une de ses créations les folles : la F50.
Conçue comme un hommage vibrant à la Formule 1, à une époque où le cheval cabré tenait plus de l’âne bâté avant l’arrivée de Michael Schumacher, la F50 est mue par un V12 atmosphérique de 4,7 litres directement dérivé du bloc utilisé dans la Ferrari 641 de F1 durant la saison 1990.
Là où la F40, sa légendaire devancière, faisait appel à un V8 biturbo, la F50 fait dans la pureté : pas de turbo, pas d’assistance à la conduite et pas d’ABS pour ce bijou mécanique, étrenné en piste par Alain Prost et Nigel Mansell, de 520 chevaux à 8 500 tr/min couplé à une boîte manuelle à 6 rapports.
Sur un châssis monocoque intégralement réalisé en fibre de carbone, le moteur est porte-structural, ce qui signifie qu’il fait partie intégrante de la structure du véhicule, comme sur une vraie F1.
Le design signé Pininfarina respecte l’aérodynamique sans sacrifier l’élégance : capot bombé, ailes larges, aileron arrière fixe et un toit targa amovible qui permet de savourer le rugissement du V12 à ciel ouvert.
349 exemplaires de la F50 furent produits à sa sortie en 1995. Forcément comparée à la F40, son style plus lisse et sa conduite exigeante en ont déconcerté certains…
Vidéo et photos : The TFJJ YouTube